Plus jamais les entrepreneurs ne devraient être confrontés à l’absurdité croissante de ces « portails » uniques, complètement déshumanisés, où l’administration les martyrise avec des procédures délirantes.
Plus JAMAIS.
Et nous nous y emploierons.
Le mouvement du PIC (Le Pari de l’Intelligence Collective), une fois établi, servira à proposer une simplification drastique de tous ces dispositifs foncièrement corrompus, et une complète annihilation des taxes prédatrices.
Une ingénierie sociale sadique
Il servira à punir de manière exemplaire tous ceux qui auront contribué à cette tendance. Laquelle tendance ne relève qu’à moitié de la bêtise intrinsèque aux administrations protubérantes : l’autre moitié relevant d’une ingénierie sociale sadique, calculée et à tout le moins encouragée pour étouffer les vocations, dominer, écraser le peuple et ne surtout pas lui donner le temps de réfléchir. Dans ce régime, l’épanouissement personnel deviendrait un vecteur de désaliénation.
Que veulent-ils ?
– Pousser le peuple, en somme, à une forme de résignation désespérée – et tant pis si ces ordures passent l’essentiel de notre créativité, de notre goût d’entreprendre, par pertes et profits.
Cette complexité, cette abondance de jargon incompréhensible, ces procédures toujours plus vexatoires, relèvent du harcèlement psychologique. Elles constituent le prétexte au financement d’un État toujours plus protubérant dont les fonctionnaires eux-mêmes deviennent les agents aliénés : ils sont enfermés dans ce delirium tremens, à courir sur place avec des dispositifs équivalents à ces roues qu’on donne aux hamsters pour les occuper dans leurs cages. Leur propre créativité carriériste ne peut portant que sur de nouveaux formulaires, de nouvelles règles qui nous asphyxient.
C’est un cercle vicieux.
Tout ce qui relève de la folie administrative, y compris aujourd’hui les hallucinantes ZFE, le terrorisme administratif associé de manière générale à l’alibi écologiste, devra être pulvérisé de même. Et leurs concepteurs sévèrement punis. De sorte que leurs successeurs aient littéralement peur de tenter un jour la même chose.
J’irais jusqu’à parler d’atteinte aux Droits du citoyen.
Criminaliser ce légalisme vexatoire
Nous proposerons en assemblées constituantes de criminaliser ce légalisme vexatoire et spoliateur qui relève du harcèlement et ne sert qu’à financer la kleptocratie.
C’est très simple à comprendre : plus vous entretenez l’illusion d’une nécessaire complexité, plus vous justifiez le recours à l’État et à ses hauts fonctionnaires. Bien sûr, je ne vais pas stupidement généraliser : il doit s’y trouver des gens honnêtes et habités par des aspirations sincères à accomplir une mission de service public. Mais dont une partie d’entre ces « serviteurs » ne pense qu’à se gaver de pouvoir, de privilèges, à engraisser le Léviathan, méprisant au passage le petit peuple qu’elle oppresse – et cette partie-là, qu’on appelle l’État profond : il faudra la mettre hors d’état de nuire.
Qui suis-je pour parler de cela ?
Un simple citoyen entrepreneur parti de rien – qui enfant, a grandi dans une cité, n’a hérité de rien, a pu intégrer de bonnes écoles, a pu comparer la vie en France avec 10 années passées à l’étranger, et tente encore aujourd’hui de lancer de petites activités saines et honnêtes. Et qu’on emmerde copieusement, au point de l’épuiser, par d’absurdes procédures administratives que tous les entrepreneurs peuvent constater dans leur folie dégradante.
Les névroses de fonctionnariat
Comme entrepreneur, toutes les procédures que j’ai connues ont développé cette douloureuse lucidité : il s’agit bien d’un mélange entre une course à la créativité administrative générée par les névroses de fonctionnaires enfermés dans cette logique morbide, ne réalisant même plus ce qu’ils font, et une intentionnalité coupable de la part de nos maîtres, qui savent parfaitement que cette complexité administrative sert à noyer leurs exactions dans le brouillard légaliste ainsi entretenu.
Toutes ces procédures administratives sont par ailleurs la parfaite illustration d’une lutte des classes qui ne dit pas non plus son nom : les entrepreneurs fortunés peuvent s’entourer de conseils capables d’affronter cette sophistication administrative et même de jouer avec, pour s’en affranchir au moins partiellement.
Tandis que l’essentiel des artisans vit constamment sous la pression anxiogène de ces imbécilités formalistes.
Rappel : les entreprises de moins de 10 salariés représentent 98% des structures immatriculées au registre du commerce et des sociétés.
C’est le véritable édredon de l’économie, le seul qui puisse en amortir vraiment les chocs et par ailleurs aider à la relancer. C’est là aussi que s’exerce une fantastique créativité.
Et le web social abonde de jeunes entrepreneurs qui hurlent « pays de merde » et annoncent leur départ. Je n’ai pour ma part même pas plus de 20% de mes propres camarades anciens d’HEC qui soient restés fiscalement présent en France. Tous parlent ici de « folie » à l’idée de rester ici.
C’est dire.
Il s’agit là d’un dispositif criminel.
La notion de forfaiture ne suffit plus à expliquer cette trahison. Détruire l’économie et aliéner les consciences fait manifestement partie d’un plan consistant à nous mettre à genoux, pour que l’Empire puisse dominer les foules.
Nous devons abattre ce système : mais avec réalisme et lucidité.
C’est aux véritables faiseurs de l’économie, à ceux qui la comprennent dans ses rouages intimes et quotidiens, qu’il appartiendra de remettre du BON SENS dans ce pays.
Nous y parviendrons.